Régime cassoulet

Quelle horreur, ce mot. Régime. Est ce que la satisfaction, très éventuelle, d'obtenir un corps sans graisses superflues, est supérieure à celle que l'on a de manger? Surement pas. Si on passe un moment par jour à s'admirer dans un miroir, "tiens c'est super je ressemble à Kate Moche Moss", c'est bien le maximum.

Je serais moi même incapable de me priver de manger. C'est un tel plaisir! Que voulez vous, j'aime toutes les inventions du bon dieu, comme dirait Balasko dans "le libertin" Pourquoi se torturer??? Suffit de se calmer sur la troisième portion de tiramisu, et d'enfiler ses baskets pour se bouger.
Je ne prône pas l'étalage des bourrelets et l'obésité poussée, mais, franchement...il y a suffisamment matière à se prendre la tête sur terre sans avoir à en rajouter. Mangeons!

Il vaut mieux t'inviter au cinéma qu'au restaurant, m'a dit ma génitrice. Bah oui, une salade décorée de trois bouts de tomate, je sais le faire chez moi! (un film j'aurais plus de mal, c'est certain)
Ma cuisine est un terrain d'expérimentation. A force de végeter devant "un diner presque parfait" (fouettez-moi, je regarde M6, chaîne de djeuns décérébrés... chacun ses secrets inavouables), j'ai des idées gloutonesques. Et me voilà à manier parmesan et romarin, chocolat et crème fouettée. Voilà un lien vers la plénitude. Avec modération, on n'est pas chez Maïté non plus.
A table!