Mes muses

A parcourir mon blog, on peut se demander quel est le fil conducteur des billets. Aucun, ce n'est qu'une empreinte déformée de mes pensées décousues, qu'elles soient exagérées ou amoindries. Je reste bien consciente de balancer mon non-savoir à un grand nombre de curieux, c'est pourquoi j'instaure une sélection cruelle de mes divagations et ne vous donne que le moins bizarre, ou le plus intéressant pour vous, avides de jeux de mots foireux et de blagues en dessous de la ceinture. (Je devrais poser ma candidature a TF1, non?)

Chaque message est donc pour moi l'occasion de vous sortir quelques tournures stylistiques bien charpentées, quelques mots crus tout a fait incongrus (gloire à Brassens) et surtout deux ou trois mots plus soutenus pour me la raconter.
Oui, je brasse du vent, mais dans un style personnel. Je ne raconte certes rien de nouveau, mais je me régale en courbette stylistiques. (qui n'est pas le féminin de Julien courbet fashion....ok cette blague est grotesque, jettez moi des oeufs au visage)

Mes muses, donc, sans rapport avec l'ágréable groupe en photo, sont diverses et variées:
-Yann Barthès, qui tous les soirs sur canal + présente le petit journal. Complètement décalé, il rit de tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi. Il n'a pas besoin d´être trash pour faire rire, des vidéos faites avec trois bouts de ficelle, on voit que ce mec s´éclate vraiment dans ce qu'il fait. Je guette toujours ses nouvelles vidéos sur le site de canal. C'est de sa faute si la France a parlé pendant deux mois de Cindy Sander. Un fou, mais toujours distinguéééé. (private joke pour les fans!)

-Jean Luc Lemoine qui en son temps présentait une micro rubrique dans l'émission de Ruquier qui s'appelait Le Médiateur. Bon, il faut aimer le sarcasme et l'humour noir, personnellement je l'adore, je me tords de rire à chaque fois que je l'entends. Toutes ses vidéos sur Eric Zemmour et Naulleau sont excellentes.

- toutes les comédies bien lourdes dans lesquelles je vais chercher mes expressions à deux balles: les visiteurs, les bronzés, le père noël est une ordure et tout ce qui va avec. Les dialogues du Splendid et de Louis de Funès constituent une bonne partie de mon langage. D'ailleurs, je communique en grande partie en répliques de films avec l´être repoussant qui me sert de soeur, rendant la plupart de nos échanges verbaux totalement dénués de sens pour quiconque nous écoute, et nous perçoit alors comme de grandes malades.

-mes géniteurs, qui sont à la source de mon humour douteux. Prenez le sarcasme du père, les blagues carambar de la mère, voici la fille.

-les abominations télévisuelles, Real Tv et compagnie. Je me souviendrai toujours d'un épisode de Pekin express, où une candidate a exprimé sa tristesse de voir autant de pauvres, elle qui "vivait dans la luxure toute l'année".

-la chanson du dimanche. Deux compères chaque dimanche écrivent une chanson sur l'actualité. Mes préférées: "petit cheminot" sur les grèves Sncf, "bonne humeur", "Au pays d'Elisabeth" sur la visite de Sarko en Angleterre et surtout pour la superbe description de Camila, et "pouvoir d'achat", cette si belle expression tellement utilisée sans savoir que je ne serais plus surprise de la voir sortir de la bouche d'un nouveau-né. Ces énergumènes sont venus chanter un jour dans ma fac, personne dans mon entourage ne les connaissait malheureusement. Et je suis encore passée pour une folle en chantonnant leurs chansons.

-les magazines féminins qui prennent vraiment les femmes pour des demeurées: "comment se sentir bien dans son corps telle qu'on est" et 5 pages plus loin "maigrir sans effort en faisant une cure de céleri" (c'est clair manger du céleri pendant une semaine même au petit dej c'est le pied) pour finir avec 15 pages de mode avec un mannequin famélique exposant son silicone soudé sur sa caracasse décharnée.

Bon, il manque encore beaucoup de choses, évidemment, mais plus de place, je m'arrête là.